Pâques 2016


PÂQUES 2016 – Au nom de Jésus : Et si…

Et si on trouvait jusqu’à Pâques 40 paroisses ou mieux, lieux d’Eglise (LE) : réformés, catholiques, évangéliques, orthodoxes, autres, tous ensemble !, dans le Canton de Vaud, qui adopteraient une famille de réfugiés (4 personnes) pour au moins trois ans… Et si, petit à petit, on trouvait 100 candidats vaudois, et 500 romands et 1000 suisses ? Et pourquoi pas continuer pays par pays, 25.000 en Europe, offrant un refuge à 100.000 réfugiés…

Chaque LE accueillerait « sa » famille au nom de Jésus : elle l’aimerait, l’écouterait, la soutiendrait administrativement – et financièrement : en récoltant 50.000 par année. Pour une paroisse de 2000 membres ça impliquerait  25,- par année par membre. Faisable non ?!

Le père de famille (en général ça sera le père…) recevrait un salaire d’autour de 3000,- par mois (= 39.000, restent 11.000 pour un logement de 1000,- par mois. L’Etat payerait les 1000,- annuels manquants). Oui, à travers son institution le LE deviendrait employeur, ça se passe déjà par ci par là, c’est parfaitement possible. Il me semble qu’un salaire plus élevé ne rendrait pas service : il y a plus de pauvres parmi nous qu’on ne le pense ; eux aussi ont de la peine à s’en sortir et dépendent de soutien de toutes sortes. –  En accord avec les communes de son territoire le LE ferait effectuer par le salarié des travaux d’utilité publique.

En contre-prestation les communes sur le territoire des LE pourraient contribuer aux frais des prestations complémentaires comme l’assurance maladie de base ou les charges sociales: p.ex. un LE paroissial sur 7 communes faisant chacune une contribution de 200,- par mois aurait déjà le soutien considérable de 1400,- par mois. Faisable non ?!

Les LE assureraient un logement simple mais convenable sur leur territoire en général assez large pour pouvoir trouver quelque chose. On pourrait envisager un accord avec des communes possédant des bâtiments, mais aussi avec de grandes régies, qui soutiendraient cette initiative  en mettant chacune à disposition, surtout dans les villes, un logement pour le prix symbolique de 1000,- par mois.

Jusqu’à Pâques ?! Oui. Dans quelques jours c’est le dimanche des Rameaux. Bon nombre des responsables de paroisse seront présents : facile de trouver un moment pour se concerter, prendre une décision, s’engager et en informer les autorités respectives (Conseil Synodal, évêques etc.). A travers les annonces on pourrait même déjà trouver quelques bénévoles pour aller chercher les familles (p.ex. en car, sponsorisés par des entreprises locales) une fois que celles-ci ont été choisies et admises par les diverses autorités, sur place et ici.

On ne peut pas accueillir un nombre illimité de réfugiés sans que cela provoque un nombre illimité de problèmes. On ne peut pas laisser les réfugiés devant des frontières fermées. On ne peut pas les accueillir sans leur donner une vraie chance de s’intégrer donc sans un travail, un logement et une « famille » qui leur sert de réseau. Mais tout cela les LE peuvent offrir ! Dans la paix, la joie et l’harmonie, par la puissance du Saint-Esprit.                                       Et si on commençait déjà petit, à la base ? Au nom de Jésus ?          Hetty Overeem, pasteure

 

 

19 novembre : Ce qui ne veut pas dire que je dénigre mon intelligence ou mes émotions. Mais simplement que je les soumets aux critères de Dieu, qui veut les purifier et les renouveler. A ce moment – là elles peuvent prendre leur juste place et arrêter de me tyranniser

17 novembre : Quelle est p.ex.une fausse image de Dieu que moi, perso, j’ai dû quitter? – Celle d’un Dieu qui ne prend pas réellement, concrètement soin de moi. C’est pas facile pour moi de dire avec les paroles de la prière du matin:     « Toutes ces choses sont entre Tes mains. » Je dois résister à ma résistance, à mes « oui mais » rationnels et emotionnels qui veulent toujours prendre le dessus. Je dois sortir de cette prison en m’engageant dans cette liberté de faire davantage confiance aux promesses de Dieu qu’à mes critères limités…

15 novembre : Qu’est ce que j’ai dû laisser tomber pour faire de la place pour Dieu, pour mieux l’aimer? – Mes fausses images sur lui, et alors sur moi même. Comme le dit si bien la prière copte du matin: » Tu veux que nous quittions nos illusions, nos fausses images et les pensées, sentiments et comportements qui en résultent, pour Te chercher et Te trouver, Toi ;  pour T’aimer de tout notre coeur,  Te servir en toute liberté, et ainsi nous retrouver et nous aimer nous mêmes, et retrouver et aimer notre prochain. » (Voir l’onglet « Textes des rencontres »)

11 novembre : On ne peut pas aimer quelqu’un qu’on ne connaît pas. Pour aimer Dieu il faut le connaître, saisir un bout de la vérité sur lui, qui il est en réalité. Cette vérité, on ne l’a jamais dans la poche, mais je crois que la plus grande erreur humaine est de dire qu’il n’y a pas de vérité. Cela voudrait dire qu’on ne peut pas aimer Dieu.

10 novembre : Qu’est-ce que c’est, aimer Dieu? Non, ce n’est pas la même chose qu’aimer son prochain Aimer le prochain vient après, car cet amour trouve sa juste place et alors sa vraie dynamique  justement DANS l’Amour pour Dieu. Pendant ma marche j’ai appris à aimer Dieu un peu mieux, mais j’étais étonnée de voir qu’il fallait d’abord enlever des choses pour faire de la place!