Etape à Pampigny (14 au 16 août)
Grâce aux bons soins de M. Michel Rossier, je trouve tout de suite
Speedy au manège de Lavigny. Priscille, qui habite la cure de Pampigny
et qui a pris la responsabilité d’organiser ce week-end, m’a montré le
chemin, donc cette fois même moi, je ne peux pas me tromper. En plus,
elle m’attend avec ses enfants vers la fontaine devant l’église
d’Apples, et on fait le reste du chemin ensemble, Alexia, Marjorie et
Jérémie menant à tour de rôle Speedy.
A Pampigny, on m’a dit, je serai tranquille : un grand pré en face du
terrain de foot, période de vacances, aucun événement en vue…
On a
oublié le dîner de soutien pour le club de curling de Lausanne, juste à
côté : du sanglier pour 300 personnes ! Pas très tranquille donc, mais
très sympa : plein de gens qui viennent voir, qui échappent un moment
au bruit, ou qui carrément confondent : « Evangile en chemin ? Pourquoi
ça s’appelle comme ça ? C’est ici le sanglier ? Vous faites quoi là ?»
Non, c’est pas ici le sanglier, mais vous êtes les bienvenus pour un
café, un petit moment de discussion, une caresse pour l’âne…
Un moment fort : une dame avec qui j’ai discuté, et qui se lève en
disant : « Je ne pars pas sans bénédiction ! » Un peu comme un certain
Jacob, qui ne laissait pas Dieu partir sans avoir reçu ce geste
d’amour, de soutien et de promesse, de quelqu’un d’Autre…(Genèse 32,
22-32).
Et elle sait bien que ce n’est pas moi qui bénis, mais que Dieu a voulu
collaborer avec l’être humain pour cela : Toi, tu diras les paroles de
bénédiction, Moi, je la réaliserai ! (Nombres 6, 22-27)