Etape au camping de Vidy


Etape au camping de Vidy (10 au 12 juillet)

Etape au camping de Vidy. Florian et Laura m’accompagnent et mènent Speedy à travers toute la ville de Lausanne jusqu’à Ouchy, où nous mangeons une glace. J’explique aux curieux qui se rassemblent ce qu’est Evangile en chemin. Une maman chilienne vient avec son garçon de 7 ans : « Mon fils a une question… avez-vous un peu de temps ? » – Oui, j’ai le temps, c’est pour ça que je suis là ! – Timide, il me demande : « Pourquoi Jésus était crucifié ? » Le petit rassemblement de curieux devient encore plus curieux. J’essaye de répondre dans son langage (espagnol), mais sans aplatir et diluer, ce qui n’est pas évident…

Au camping de Vidy, Claude Michel nous accueille gentiment, malgré la perspective des crottes de Speedy qui vont salir le pré – mais j’ai promis de les enlever au fur et à mesure. Faut dire que la mesure s’avère plutôt abondante…

Le soir en arrivant je suis attendue par Roland qui a amené le tracteur; ça fait du bien de raconter la journée à quelqu’un d’autre qui a ( qui prend !) du temps… Il me donne une lettre de Marielle Thiébaud : un poème pour Speedy qui va tout de suite trouver sa place dans ma roulotte !

Il y a tout de suite un bon contact avec une famille hollandaise, ce qui fait que nous parlons jusqu’à 1.00 le matin… Daan, qui a 13 ans et déjà une sacrée expérience de la vie dans ses sommets et ses trous, pose des questions passionnantes sur Dieu.

Samedi : une journée remplie de discussions très diverses ; d’une balade avec Florian, Laura (avec deux beaux dessins qui vont aussi décorer ma roulotte) et Kim qui sont venus avec les papas pour faire une balade avec Speedy ; d’un repas et des chants partagés avec une famille roumaine ; et d’une soirée fascinante de discussion sur un tabouret branlant à la sortie du camping avec Serge, le gardien de nuit. Tellement fascinant que je retrouve mon lit autour de 2 h le matin…

Oui, les nuits ne sont pas toujours très longues, ces week-ends. C’est juste le matin à 7.00 que c’est un peu dur, surtout quand on sort à peine sa tête du clapet qu’il y a déjà une personne qui a envie de discuter. Mais peu importe, les rencontres valent bien ça !

Dimanche soir, pour la rencontre-tipi je retrouve Lionel, Angélica et Félix, qui étaient venus à Pentecôte, et je découvre Marie et Jean, les enfants de Franco et Thérèse. Marie m’accompagne le soir et c’est elle qui ramène Speedy à l’Unil de Dorigny, auprès de la mule et de l’ânesse de M.Guignard, qui est d’accord de loger Speedy pour la semaine.

Qu’est-ce qu’on peut bien discuter avec Marie pendant une heure de trajet… !