La dynamique d’Evangile en chemin


Un résumé de ce que nous avons vécu sous le tipi à Strasbourg ! :

La dynamique d’EEC ces dernières années: avoir soif du Royaume Dieu, sa venue. Non pas nécessairement le retour du Christ! Mais la manifestation plus claire de Sa Royauté, Sa Souveraineté. Et la transformation plus profonde de notre coeur: non pas « amélioré, mieux »… mais « Nouvelle Création! »

Découvertes : C’est pas nous qui prions, chantons, louons, travaillons. Dieu a dit: « C’est l’inverse !  »

Quoi l’inverse ? Comment l’inverse ? !

« C’est Jésus qui prie, chante, loue, travaille. Puis, vous avec lui. C’est ça votre place, vocation, mission. »

Cette perspective, de chercher le Royaume de Dieu plus que tout, avant tout, de tout notre coeur et dans une totale dépendance, demande tout un bouleversement de tous nos critères. Et une écoute « totale » (pas comme un idéal mais comme un chemin) du coeur et de la Volonté de Dieu qui, seule, est vraiment bonne.

Vision: Jésus qui entre comme Roi dans son Eglise, mais en hésitant: suis-je vraiment le bienvenu?

Et: portes, levez vos linteaux, car le Roi des Rois va entrer!

Découverte à Strasbourg : chercher la volonté de Dieu, c’est très bien déjà. Peaufiner cette recherche c’est mieux! A savoir:

Le premier jour on a prié, fait notre boulot, accueilli mille personnes ( très bon pour les statistiques!😊), raconté notre histoire, l’âne, notre vécu et oui, aussi notre foi. Le soir on s’est dit: Quelque chose manquait…

Le deuxième jour on a prié : Seigneur, qu’est-ce que tu veux? » Dieu a répondu: » Vous avez très bien parlé de vous. Maintenant, allez parler de Moi! »

Alors avec un peu de tremblement et beaucoup d’encouragements entre nous (« Si t’oses pas, fais-nous un clin d’oeil, on prie! ») on a laissé tomber notre discours si politiquement correct (« On est là pour accueilir tous et bla bla bla ») et on a osé dire ce qu’on voulait être : » On est là au nom de Jésus Christ pour annoncer et vivre son Evangile. »

On craignait être vus comme des affreuses personnes contaminées par cette horrible maladie du prosélytisme. .. ben non. Pas du tout. Les gens se réveillaient, étaient tout interpellés.

Le troisième jour, on a prié : » Seigneur, qu’est-ce que tu veux? »

Dieu a répondu : » Vous avez très bien parlé de Moi, maintenant c’est Moi qui vais parler de Moi. »

Alors on a laissé tomber notre attitude de vouloir tout faire, accueillir tous, parler à tous. On a été (essayé d’être ! ) dans une attitude constante d’écoute. On a travaillé avec ceux que Dieu nous proposait. C’était assez difficile, pour moi surtout, de suivre les vagues instructions que je pensais recevoir. Il me semblait p.ex.entendre le mot « bénédiction ». Alors, sans écoute active ou empathique ( mes premiers réflexes après des années de relation d’aide ! ) j’ai demandé à la dame à côté de moi: » Savez-vous ce que c’est, la bénédiction? » – Puis, après avoir expliqué un peu: » Aimeriez-vous recevoir une bénédiction personnelle? » Elle a dit oui, un peu perplexe. On l’a bénie. Elle est partie peu après, en pleurant.

Voilà pour un résumé, un brouillon très réduit, mais qui essaye de dire une manière d’être nouveau…dont nous avons de plus en plus soif.

Hetty