Etape de Palézieux (22 au 24 mai)
Voilà que les premières 5 week-ends sont déjà passés! Alors c’est à nouveau le moment pour quelques impressions, avant de partir deux semaines pour mes vacances d’été…
L’accueil à Palézieux était aussi chaleureux qu’aux endroits précédents : merci surtout à Nicole et François Chamot pour le logement, les soins pour Speedy, les discussions, la fondue nocturne…!
Merci aussi à Mme Bardet pour son cadeau : un parasol magnifique qu’elle amenait l’après-midi après avoir « cuit » avec moi le matin…!
Ce qui me reste comme souvenirs les plus marquants : de tomber (par pas hasard du tout!) sur exactement les personnes qui avaient « sauvé » Speedy lors de son escapade nocturne ayant apparemment comme but de retrouver ses ânesses du Mont-Pélerin, chez Yves Genton.
D’abord un couple qui s’était arrêté, au lieu de passer à côté (un peu comme le bon Samaritain), en voyant un âne traverser la route, traînant un bout d’arbre derrière lui… Ils se sont renseignés au restaurant et ont confié Speedy aux cantonniers. Ceux-là se sont occupés de lui jusqu’à l’arrivée d’un paysan qui était d’accord de le prendre chez lui pour la nuit.
MERCI à toutes ces personnes! Mais, comme je disais, j’ai pu leur dire merci personnellement, car j’étais récupérer Speedy chez les Chevalley (ferme fleurie au bord du lac de Bret) – puis, une semaine plus tard, j’ai rencontré le couple en question, qui faisait un tour à vélo dans une forêt entre Forel et Palézieux : « Dis-donc, cet âne ressemble rudement à celui qu’on a trouvé sur la route samedi passé… » – enfin, j’ai pu serrer la main du cantonnier, Philippe, qui l’avait mis à l’abri : il était en train de faire des grillades dans la maison à côté, où habite sa copine Caroline, et il m’avait gentiment offert des merguèzes, puis un rôti, après quoi je les avais invités dans mon pré pour le dessert. Pendant le café il voit Speedy et dit à sa copine : « Dis-donc, cet âne ressemble rudement à celui qu’on a trouvé samedi passé… »!
C’est pas beau ça?!
Souvenirs encore : une rencontre intense sous le tipi, et faire la musique avec Gilbert et sa famille, que je découvrais comme voisins en face…